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RAPPORT DE LA DIVISION D’ENDOCRINOLOGIE ET DU MÉTABOLISME, HÔPITAL ST. MICHAEL, UNIVERSITÉ DE TORONTO
Nouvelles stratégies thérapeutiques pour le diabète
Rapport sur des présentations faites aux symposiums satellites tenus conjointement
à la 63e réunion scientifique de l’American Diabetes Association
Présenté initialement par : David Owens, MD; Geremia Bolli, MD; Julio Rosenstock, MD; Derek LeRoith, MD, PhD;
Greet Van den Berghe, MD, PhD; Nancy JMV Bohannon, MD; Philip Levy, MD; Ramachandiran Cooppan, MB
LAWRENCE LEITER, M.D. et GILLIAN BOOTH, M.D., M.Sc.
Deux ans après la découverte de l’insuline, Joslin a
La réduction de la morbidité et de la mortalité
déclaré que l’insuline doit être administrée une demi-heure
associées au diabète demeure un défi important dans le
avant les repas, que plusieurs injections quotidiennes ont
traitement de cette maladie. L’obtention d’un contrôle
des effets bénéfiques, que l’insulinothérapie est associée à
glycémique optimal dans le diabète de type 1 et de type 2
une variabilité interpatient importante et que la surveil-
est souvent limitée par les difficultés associées à la substi-
lance de la glycémie par le patient est utile. On a reconnu
tution de l’insuline. Dans ce numéro d’Endocrinologie –
par la suite que la meilleure insuline devrait produire une
Actualités scientifiques, nous décrivons les options théra-
courbe plate pendant la nuit tout en répondant aux besoins
peutiques actuelles pour traiter le diabète, notamment
pendant le jour. Au cours des années suivantes, les traite-
l’insulinothérapie intensive avec de nouveaux analogues
ments par insuline pour le diabète de type 1 et de type 2
de l’insuline, à courte et à longue durée d’action, qui peuvent
ont eu une efficacité limitée. Étant donné les données
faciliter l’obtention d’une glycémie optimale tout en mini-
croissantes démontrant les avantages d’un contrôle glycé-
misant l’hypoglycémie. Nous présentons également des
mique optimal à long terme pour prévenir le risque de
données provenant d’études cliniques récentes démontrant
complications, le défi était d’obtenir une glycémie
les avantages d’une insulinothérapie précoce chez les patients
« normale » tout en minimisant le risque d’hypoglycémie. atteints de diabète de type 2, de l’association de régimes thérapeutiques par l’insuline et du traitement par l’insu- line dans le contexte des soins intensifs. Nous démontrons
En ce qui concerne le diabète de type 1 spécifiquement,
également que l’optimisation du contrôle glycémique ainsi
10 ans après la fin de l’étude DCCT (Diabetes Control andqu’un meilleur contrôle d’autres facteurs de risque cardio- Complications Trial), il faut se rappeler que cette étude a
vasculaire réduisent considérablement le risque de com-
démontré les avantages d’un bon contrôle glycémique pour
plications diabétiques.
prévenir l’apparition de nouvelles complications diabétiques
Division d’endocrinologie et du métabolismeL. LEITER MD, (CHEF)RÉDACTEUR, ENDOCRINOLOGIE – ACTUALITÉS SCIENTIFIQUES
Les thèmes présentés dans Endocrinologie – Actualitésscientifiques sont choisis de façon indépendante et
le contenu de ce bulletin est déterminé exclusivement
par les médecins membres de la Division d’endocrinologie
et du métabolisme, Hôpital St. Michael. La publication
de ce bulletin est rendue possible grâce au financement
sans restrictions de l’éditeur, Snell CommunicationMédicale Inc., qui reçoit des subventions à but éducatif
Hôpital St Michael, 6121-61 rue Queen. E., Toronto, Ontario M5C 2T2 Fax : (416) 867-3696
de l’industrie pharmaceutique pour sa distribution.
et pour ralentir la progression des complications préco-
Figure 1 : UKPDS Glucose Study 2. Taux moyen
ces existantes. Cependant, les patients assignés au hasard
à un traitement intensif ont présenté un taux trois foisplus élevé d’hypoglycémie sévère que le groupe recevant
un traitement conventionnel. On notera que l’insulino-
thérapie intensive ne consiste généralement pas en une
dose accrue d’insuline, mais utilise plutôt une méthode
plus physiologique de substitution de l’insuline. On peut
y parvenir avec une insuline prandiale qui entraîne un
pic rapide à chaque repas (avec un analogue de l’insuline
à action rapide tel que lispro ou aspart) ainsi qu’une
insuline administrée en traitement de fond ayant une
courbe d’action plate (une insuline administrée entraitement de fond avec une pompe ou un analogue del’insuline à longue durée d'action tel que la glargine oule détémir). L’utilisation d’analogues de l’insuline à
Avec l’insuline glargine, la variabilité interpatient est
action rapide a entraîné un taux moins élevé d’hypogly-
considérablement améliorée par rapport à l’insuline
cémie postprandiale et de réactions hypoglycémiques.
NPH et elle est plus appropriée que l’insuline NPH pour
Cependant, en raison de leur durée d’action plus
le traitement intensif du diabète de type 1. Lorsqu’elle
courte, ces analogues ont été associés à un besoin accru
est utilisée comme une composante d’un traitement à
d’insuline basale. Ainsi, afin de maximiser l’amélioration
l’aide de plusieurs injections quotidiennes, son profil est
du contrôle glycémique associée à l’utilisation d’un ana-
quelque peu similaire à celui observé avec la pompe à
logue à action rapide, l’optimisation de l’insuline basale
insuline et on a noté un moins grand nombre de réac-
est également nécessaire. Les insulines basales telles que
tions hypoglycémiques nocturnes comparativement aux
l’insuline NPH ont une action maximale de 4 à 6 heures
injections d’insuline NPH au coucher2. Les études cli-
et une durée d’action de 12 à 16 heures. L’insuline NPH
niques effectuées pour des raisons réglementaires chez
a un effet pharmacocinétique maximal inapproprié,
des sujets atteints de diabète de type 1 et de type 2 ont
entraînant une hypoglycémie nocturne potentielle ainsi
démontré des degrés similaires de contrôle glycémique
qu’une durée d’action relativement courte pouvant
évalués au moyen de l’A . La glargine au coucher
entraîner une hyperglycémie à jeun. En outre, la vari-
entraîne un taux moindre d’hypoglycémie nocturne
abilité élevée de son absorption sous-cutanée peut
comparativement à l’insuline NPH. Une étude récente a
entraîner d’importantes fluctuations de la glycémie d’un
révélé que des injections quotidiennes multiples de
jour à l’autre. En conséquence, on a accordé un intérêt
glargine entraînent un meilleur contrôle glycémique et
considérable aux nouveaux analogues de l’insuline à
un taux d’hypoglycémie moins élevé que des injections
quotidiennes multiples associées à l’insuline NPH.
Une récente méta-analyse de diverses études effec-
tuées avec la glargine dans le diabète de type 2 a été
L’insuline glargine a subi une modification de la
présentée à la réunion 2003 de l’American Diabetes
structure de ses acides aminés qui entraîne un change-
Association. En général, elle a démontré que pour le
ment dans son point isoélectrique. Lors de l’injection de
même taux d’A , le traitement avec la glargine est
cette insuline acide, dans le tissu sous-cutané, basique,
associé à une diminution d’environ 50 % des réactions
il y a précipitation de l’insuline glargine à cause de la
hypoglycémiques comparativement avec l’insuline NPH.
modification du pH amenant une dissolution réduite et
En ce qui concerne le moment optimal d’administra-
une absorption plus lente. La pharmacocinétique/dyna-
tion, les études d’enregistrement ont été effectuées avec
mique révèle que seulement quelques jours après des
la glargine au coucher, bien qu’une étude subséquente
injections uniquotidiennes, on atteint un état d’équilibre1.
comparant les injections au moment du petit déjeuner
Figure 2 : One Pill One Shot Study.
Figure 3 : The Treat to Target and Hypoglycemia
Fréquence de l’hypoglycémie nocturne6
Study. Association d’agents oraux + la glargine vs le NPH au coucher7
Unités d’insuline : Dose initiale 10 unités
Nouveaux traitements de substitution de l’insuline
et du repas du soir par rapport au coucher ont révélé
L’ajout d’un troisième agent oral chez les sujets dont
le diabète de type 2 est mal maîtrisé peut entraîner uneréduction additionnelle du taux d’A d’environ 1 %. Par
Traitement précoce de substitution de l’insuline
conséquent, il n’est pas utile d’ajouter un troisième
Antérieurement, le traitement par l’insuline dans le
agent lorsque avec deux agents, le taux d’A est > 8,5-
diabète de type 2 était amorcé tardivement, à un stade
9 %. Dans une étude présentée à la réunion de 2002 de
où les patients présentaient une détérioration impor-
l’ADA (One Pill One Shot Study6), les patients dont le
tante du contrôle glycémique. Nos connaissances
taux d’A était élevé et qui étaient traités par un hypo-
actuelles de l’histoire naturelle du diabète de type 2
glycémiant oral ont été permutés dans des groupes rece-
révèlent que, généralement lorsque l’on établit le dia-
vant le glimépiride plus de l’insuline NPH au coucher,
gnostic de diabète, la capacité du pancréas à sécréter de
de la glargine au coucher ou de la glargine le matin.
l’insuline est déjà altérée. Ce phénomène peut être dû à
Les trois interventions ont entraîné une amélioration du
l’observation récente que la masse de cellules bêta est
taux d’A , mais on notera que la glargine administrée
réduite dans le diabète de type 2 et que l’apoptose
le matin était associée à une plus grande réduction de ce
accrue des cellules bêta est le mécanisme sous-jacent4.
taux. Le traitement par la glargine au coucher et le matin
Par conséquent, on peut émettre l’hypothèse que la
était associé à une réduction notable de la fréquence
substitution précoce d’insuline réduit la « contrainte »
d’hypoglycémie nocturne (figure 2). La Treat to Target
imposée au pancréas. On a démontré qu’une insulino-
and Hypoglycemia Study a examiné l’association d’agents
thérapie intensive précoce entraîne un besoin réduit
oraux et de glargine ou d’insuline NPH au coucher
d’insuline à long terme. En outre, les résultats récents
(figure 3)7. Dans les deux groupes, le taux d’A
de l’étude UKPDS démontrent que l’ajout précoce d’in-
diminué de 8,6 % à 6,9 %. Cependant, on a noté un
suline (une mesure de la glycémie à jeun > 6 mmol/L)
moins grand nombre de réactions hypoglycémiques, en
à une sulfonylurée était acceptable et efficace (figure 1)5.
particulier nocturnes, chez les patients traités avec la
Très peu de patients ont refusé l’intervention et après
glargine (environ 60 % des patients dans les deux
6 ans, chez un nombre significativement plus élevé de
groupes ont atteint le taux cible d’A < 7 %. On a noté
était < 7 %. Lorsque l’on compare ces
une diminution de 44 à 48 % du taux d’hypoglycémie
résultats avec ceux de l’étude initiale UKPDS, qui
nocturne avec le traitement par la glargine).
révélaient une augmentation du taux d’A
ORIGIN (Outcomes Reduction with Initial Glargine
les patients traités avec l’insuline, il apparaît que l’ajout
Intervention) est une étude multinationale, multi-
précoce de l’insuline à un traitement contre le diabète
centrique, à répartition aléatoire, ouverte, avec groupes
parallèles qui évaluera l’effet de l’insuline glargine
comparativement aux soins standards pour réduire
40 à 50 % des décès des sujets en soins intensifs,
la morbidité et la mortalité cardiovasculaires chez
des décès des sujets en soins intensifs à long terme
des sujets atteints de prédiabète (altération de la
et des décès hospitaliers. On a noté également une
glycémie à jeun ou diminution de la tolérance au
réduction statistiquement significative du taux de
glucose) ou du diabète de type 2 précoce. Cette
bactériémie, de l’utilisation d’antibiotiques pendant
étude sera menée auprès de 10 000 patients.
plus de 10 jours, de la nécessité d’une dialyse, desmaladies graves, de la neuropathie multiple, de la
ventilation mécanique pendant plus de 14 jours et
des séjours en soins intensifs pendant plus de 14
Dans l’étude DIGAMI, l’insulinothérapie inten-
jours7. Les auteurs d’une publication plus récente
sive après un infarctus du myocarde (IM) a entraîné
examinant les patients effectuant un séjour de longue
une réduction de 28 % de la mortalité pendant 5 ans
durée (> 5 jours) uniquement ont observé des avan-
dans toute la population de l’étude de 620 sujets8.
tages similaires. En outre, ces avantages étaient
Chez les 272 patients présentant un faible risque
présents quel que soit le type d’alimentation (exclu-
et n’ayant pas reçu antérieurement d’insuline, on a
sivement parentérale comparativement à entérale/
noté une réduction du risque de 51 %. En ce qui
parentérale combinée). On n’a noté que quelques
concerne les mécanismes potentiels par lesquels
cas d’hypoglycémie qui résultaient généralement
l’insulinothérapie peut réduire le risque d’IM sub-
d’une erreur humaine (l’alimentation a été arrêtée
séquent après un IM, on a démontré que le traite-
sans réduire l’insuline). Une analyse de régression
ment avec glucose-insuline-potassium administré à
logistique multivariable a révélé que les avantages
un myocarde ischémique peut entraîner une dimi-
observés résultaient d’un meilleur contrôle gly-
nution du taux des acides gras libres et une aug-
cémique plutôt que de l’administration d’une dose
mentation de la captation du glucose, causant une
accrue d’insuline10. On notera que les avantages les
augmentation de la glycolyse myocardique et une
plus importants ont été observés chez les patients
diminution des arythmies ventriculaires de reperfu-
dont la glycémie moyenne était < 6,1 mmol/L par
sion. L’insuline peut également réduire un certain
rapport à ceux dont la glycémie se situait entre 6,1
nombre de média-teurs du stress oxydatif causé par
et 8,3 mmol/L et en particulier ceux dont les taux
le glucose, ce qui peut entraîner une neutralisation
étaient supérieurs à 8,3 mmol/L, suggérant qu’une
des effets pro-oxydatifs, pro-inflammatoires et pro-
normoglycémie stricte est nécessaire. Des analyses
thrombotiques de l’apport de macronutriments.
ultérieures ont également montré que le traitement
Une étude belge de référence publiée récem-
intensif est associé à une réduction du taux de pro-
ment a révélé que l’utilisation intensive de l’insuline
téine C-réactive. On notera qu’un modèle de régres-
dans le traitement des patients en soins intensifs
sion linéaire multiple a révélé que les effets sur les
peut entraîner une réduction spectaculaire de la
lipides peuvent être en fait plus importants que les
morbidité et de la mortalité9. Plus de 1500 patients
adultes recevant une ventilation mécanique etadmis dans un service chirurgical de soins intensifs
Avantages de l’insulinothérapie précoce dans
ont été assignés au hasard à un traitement conven-
tionnel par l’insuline (insuline administrée lorsque
Afin de placer ces résultats impressionnants dans
la glycémie était > 12 mmol/L et maintenue à 10,0-
leur contexte, il faut connaître le contexte histo-
11,1 mmol/L) ou à une insulinothérapie intensive
rique. Les observations épidémiologiques faites
(insuline administrée lorsque la glycémie était > 6,1
initialement par Joslin et ultérieurement confirmées
mmol/L et maintenue à 4,4-6,1 mmol/L). Ce traite-
dans l’étude DECODE indiquent que l’hypergly-
ment était administré dans le contexte d’un régime
cémie entraîne une accélération de l’athérosclérose.
hypercalorique standard. L’insulinothérapie inten-
Des études prospectives spécifiques sur le terrain,
sive était associée à une réduction approximative de
telles que DIGAMI8, démontrent les avantages de
l’amélioration à court terme du contrôle glycé-
de 50 % plus élevée des maladies cardiovasculaires,
mique chez les patients ayant subi un IM aigu et
de la néphropathie clinique, de la rétinopathie, de
présentant une glycémie élevée. L’étude ORIGIN
la neuropathie autonome qu’avec le traitement
tentera de déterminer si l’optimisation précoce
conventionnel. Les taux d’hypoglycémie étaient
de la glycémie entraîne un meilleur pronostic.
Dandona a souligné qu’il n’est pas justifié d’hésiter
L’augmentation de la glycémie postprandiale
à avoir recours à une insulinothérapie parce que
est un facteur prédictif indépendant et puissant de
l’on craint une hyperinsulinémie, étant donné que
la mortalité cardiovasculaire18. Elle peut contribuer
c’est la résistance à l’insuline sous-jacente, et non
davantage au contrôle glycémique global que les
l’insuline, qui augmente le taux d’athérosclérose11.
taux de glycémie à jeun19. L’absence de sécrétion
Une étude prospective récente par Norhammer
d’insuline de première phase en réponse à l’admi-
souligne la prévalence élevée d’intolérance au
nistration de glucose oral contribue à la hausse de
glucose et de diabète non diagnostiqués antérieure-
la glycémie postprandiale au début de l’histoire
ment chez les patients hospitalisés pour IM aigu.
naturelle du diabète20. Bien que la résistance à l’in-
Ceci souligne l’importance de l’identification précoce
suline se manifeste de nombreuses années avant
l’apparition du diabète de type 2, on reconnaîtmaintenant que la perte de la fonction des cellules
Réduction des maladies cardiovasculaires chez
bêta joue un rôle majeur dans la transition de la
les patients atteints de diabète de type 2
tolérance normale au glucose à une réduction de
Les maladies cardiovasculaires sont la cause la
celle-ci et au diabète de type 2. Les données de
plus importante de mortalité parmi les personnes
l’étude UKPDS indiquent que lors de l’apparition
atteintes de diabète de type 2. Il existe de plus en
du diabète de type 2, la sécrétion d’insuline baisse
plus de données indiquant que le risque d’événe-
à 50 % ou moins par rapport à la valeur de base
ments cardiovasculaires peut être réduit par des
antérieure21. Ainsi, le rétablissement de la sécrétion
interventions qui entraînent une baisse de la tension
d’insuline de première et de deuxième phase en
artérielle13, du taux de cholestérol14 et de l’activité
réponse à l’administration de glucose oral est un
du système rénine-angiotensine15. Bien que les
études randomisées et contrôlées n’aient pas encore
Les sécrétagogues de l’insuline peuvent être
prouvé qu’un contrôle strict de la glycémie puisse
plus efficaces pour réduire la hausse de la glycémie
réduire les complications cardiovasculaires, il semble
postprandiale que d’autres agents oraux, mais ils
exister une relation directe entre le taux d’A
peuvent potentiellement causer une hypoglycémie
les maladies macrovasculaires chez les personnes
et un gain pondéral22. Cependant, toutes les sulfo-
atteintes ou non de diabète16. Dans l’étude Steno-2
nylurées ne sont pas identiques à cet égard. Une
récemment publiée17, une approche multifactorielle
sulfonylurée de nouvelle génération, le glimépiride,
ciblée pour traiter le diabète de type 2 s’est avérée
n’influe pas sur le poids et a été associée à un risque
être extrêmement avantageuse chez les patients
moins élevé d’hypoglycémie comparativement
atteints de microalbuminurie. Cette étude rando-
aux agents de deuxième génération tels que le
misée de petite envergure a comparé l’utilisation
glyburide23. Bien que la plupart des agents oraux
d’objectifs thérapeutiques conventionnels avec une
réduisent le taux d’A de 1,5 % à 2 %, l’utilisation
approche intensifiée comprenant une modification
d’une association d’agents oraux peut entraîner
du comportement et une association d’agents
pharmacologiques pour atteindre des valeurs cibles
effets indésirables moins nombreux ou une toxicité
strictes en ce qui concerne la glycémie, les lipides
moindre. Les agents oraux contenant une associa-
et la tension artérielle conjointement à l’utilisation
tion de deux classes d’agents oraux (Avandamet® :
des inhibiteurs de l’ECA, de l’aspirine et une
rosiglitazone + metformine ou Glucovance® : glybu-
supplémentation en minéraux et en vitamines. Le
ride et metformine, non commercialisé au Canada)
traitement intensif était associé à une réduction
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l’acceptation par le commanditaire de la politique établie
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14. Heart Protection Study Collaborative Group. MRC/BHF Heart
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sant le but éducatif de la publication. Cette politique garantit
20,536 high-risk individuals: a randomised placebo-controlled
que l’auteur et le rédacteur jouissent en tout temps d’une
indépendance scientifique rigoureuse totale sans l’interférence
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2003 La division d’endocrinologie et du métabolisme, Hôpital St. Michael, seule responsable du contenu de cette publication. Les opinions exprimées dans cette publication ne reflètent pas nécessairement celle de l’éditeur ou du commanditaire, mais sont celles de l’établissement qui en est l’auteur et qui se fonde sur la documentation scientifique existante. Éditeur : SNELL Communication Médicale Inc. en collaboration avec la division d’endocrinologie et du métabolisme. MCEndocrinologie – Actualités scientifiques est une marque de commerce de SNELL Communication Médicale Inc. Tous droits réservés. Tout recours à un traitement décrit ou mentionné dans Endocrinologie – Actualités scientifiques doit toujours être conforme aux renseignements thérapeutiques au Canada. SNELL Communication Médicale Inc. se consacre à l’avancement de la formation médicale continue de niveau supérieur.
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