Route lyrique Vaud 2010 Pimpinone de Georg Philipp Telemann (1681-1767) Intermezzo comique en 3 parties Livret de Johann Philipp Praetorius d’après Pariati Première représentation au Theater am Gänsemarkt à Hambourg, le 27 septembre 1725. La serva padrona de Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736) Intermezzo buffa en 2 parties Livret de Gennaro Antonio Federico d'après la pièce de Jacoppo Angello Nelli
Première représentation au Teatro San Bartolomeo à Naples, le 28août 1733
Nouvelle production de l'Opéra de Lausanne PIMPINONE
Pimpinone Benoît Capt
Vespetta Eva Fiechter LA SERVA PADRONE
Uberto Alexandre Diakoff Serpina Katia Velletaz
Vespone Benjamin Kraatz La danseuse Csilla Horber
Direction musicale Philippe Béran
Mise en scène, décors et costumes Eric Vigié Les Cordes de l’Opéra Clavecin Marie-Cécile Bertheau
Durée : 1e partie env. 50 min – 2e partie env. 45 min + pause env. 25min. Informations et billetterie sur et 021 310 16 00
L'Opéra de Lausanne se lance pour la première fois dans une tournée estivale sur le Canton
de Vaud. Nous partons à la rencontre du public, et vous proposons de nous suivre durant le mois de juillet dans les villes qui ont accepté de nous recevoir et de jouer le jeu avec nous. Que ce soit sur la place de l'église, dans le théâtre municipal, ou dans le château, venez
nombreux soutenir votre théâtre lyrique cet été. et nous vous attendrons à la rentrée pour suivre notre saison dans la capitale vaudoise ! Dates et lieux des représentations dans le Canton de Vaud – été 2010
Théâtre du Jorat – Mézières Inauguration de la route lyrique, représentations exceptionnelles Samedi 3 juillet 19h
Dimanche 4 juillet 17h Billetterie sur leur site : www.theatredujorat.ch
Mardi 6 juillet, 20h30 Grande Salle du Parc – Bex Mercredi 7 juillet, 20h30 Parc Mon-Repos, Festival de la Cité – Lausanne (ou repli au Salon Bailly) Jeudi 8, vendredi 9 juillet, 21h15
Dimanche 11 juillet, 21h15 Aula du Collège de Nyon-Marens – Nyon Mardi 13 juillet, 20h30 Cour du Château – Aigle (ou repli à la Salle de l'Aiglon) Mercredi 14 juillet, 21h15
Vendredi 16 juillet, 21h15 Salle Davel – Cully Samedi 17 juillet, 20h30 Salle de spectacles – Renens Dimanche 18 juillet, 20h30
L’Ouchettaz – Villeneuve (ou repli à la Halle de La Tronchenaz)
Mardi 20 juillet, 21h15 Cour du Collège des Trois-Sapins – Echallens Jeudi 22 juillet, 20h30 Esplanade du Château – Orbe (ou repli à la Grande Salle du Casino) Vendredi 23 juillet, 21h15
Lundi 23 août 2010, 21h15 Billetterie sur leur site : www.stprexfestival.com
Représentations hors du canton
Fondation Pierre Gianadda, Martigny Vendredi 20 août 2010, 20h30
Opéra de Vichy D’autres représentations à venir….
Présentation du spectacle Pimpinone (1725) et La serva padrona (1733) constituent deux des chefs-d’oeuvre de l’opéra buffa naissant. Si le premier a été créé à Hambourg, par LE compositeur allemand le plus important du début du XVIIIe siècle (Telemann) abordant un thème bien osé pour l’époque, le second est
d’une veine toute napolitaine et donnera naissance à la comédie bouffe dans toute sa splendeur.
Il est intéressant de vous les présenter ensemble, dans une atmosphère proche de ce que
l’on attend de ce genre de répertoire : léger, agité et burlesque… Ces deux écoles de pensée musicale, si éloignées l’une de l’autre, se rejoignent pourtant
d’une manière étonnante en abordant quasiment le même thème, mais développé différemment, à savoir les aventures d’une servante bien dégourdie, n’ayant pas froid aux
yeux pour arriver à son but : épouser son maître et régner en patronne des lieux ! Pimpinone avait été oublié alors que son alter ego italien déclencha à Paris en 1752 la fameuse « querelle des bouffons », où les partisans de la musique française se disputèrent
avec les fanatiques de la musique italienne ! Gageons que la présentation que nous en offrons réunira pacifiquement un grand nombre d’entre vous, curieux de découvrir ces deux bijoux de l’art lyrique.
Arguments Pimpinone
Une jeune femme roturière, Vespetta, déploie des ruses pour se faire épouser par un
barbon riche et naïf : Pimpinone. Acte I
Vespetta est une jeune fille belle et intelligente, mais très pauvre. Elle gagne sa vie en
travaillant comme femme de ménage. Rencontrant Pimpinone, un homme plus âgé et fort riche, elle voit en lui une parfaite opportunité de changer le cours de sa vie. En un tour de
main, elle séduit Pimpinone par sa beauté, et lui assure qu’elle prendra bien soin de lui et de sa maison. Sous le charme de cette jeune beauté, Pimpinone l’engage. Acte II
Vespetta menace de quitter son travail, à cause des ragots qui circulent partout, critiquant la situation de Vespetta et Pimpinone, qui vivent ensemble sans être mariés. Pimpinone la
demande alors en mariage et lui promet une belle situation, mais en échange, elle devra demeurer dans la maison, et n’accepter aucune visite après son mariage. Vespetta accepte. Acte III
Une fois le mariage prononcé, Vespetta montre alors sa vraie personnalité. Elle n’a bien sûr aucune intention de respecter sa promesse et quitte très souvent la maison. Lorsque que son mari lui rappelle son engagement, elle se moque et clame qu’en tant qu’épouse, elle ne
travaille plus pour lui et est libre de faire ce qui lui plaît. Pimpinone regrette son mariage, mais n’a plus d’autre choix que de laisser sa femme prendre le dessus. La serva Padrona
Premier intermède
Serpina a grandi dans la maison du riche propriétaire Uberto. Elle est servante mais en réalité traitée comme la fille de la maison. Malgré la différence d’âge et de classe, une
certaine confidence et complicité se sont instaurées entre la servante rusée et décidée et le vieux maître irascible, grognon mais soumis. Uberto se plaint à son serviteur Vespone (rôle
muet) du peu de sollicitude de Serpina qui ne lui a pas encore apporté son chocolat ; il est pressé de sortir et décidé à affirmer son autorité. Il envoie Vespone l’appeler, mais Serpina
bat le serviteur et elle fait remarquer à Uberto qu’il est déjà l’heure du déjeuner. Celui-ci ne veut plus supporter l’arrogance de Serpina. Il demande à Vespone d’aller lui chercher ce
qu’il faut pour sortir ; de nouveau Serpina s’inerpose en faisant observer qu’on ne sort pas à midi et qu’il faut obéir à ses désirs sans sourciller et sans remontrance. N’en pouvant plus, Uberto charge Vespone de lui trouver une femme pour tenir Serpina en respect. Cette
dernière réplique promptement que l’épouse ne sera personne d’autre qu’elle-même. Quoiqu’il refuse cette éventualité, Uberto commence à être séduit par le charme et la malice
de la jeune fille qui, de son côté, éprouve de l’affection pour son maître. Deuxième intermède
Serpina promet à Vespone que, s’il l’aide dans le stratagème qu’elle a étudié pour épouser
Uberto, il deviendra le deuxième maître de la maison : si Uberto a décidé de se caser, elle aussi a déjà trouvé chaussure à son pied en la personne du capitaine Tempesta, dont le
caractère orageux et colérique correspond à son nom. Avant de quitter la maison, Serpina demande à Uberto, sur un ton larmoyant, de ne pas l’oublier en lui présentant ses excuses
pour son impertinence et son effronterie. Uberto consent à faire la connaissance du terrible capitaine Tempesta, mais il est confus et troublé par des sentiments opposés. Bien qu’il ne
puisse socialement épouser sa propre servante, il s’aperçoit éprouver de la tendresse à son
égard et être touché par le sort de la jeune fille qu’il a élevée. Le capitaine Tempesta, taciturne et expéditif, communique ses conditions par l’intermédiaire de Serpina. Il exige une dot de quatre mille écus ou, dans le cas contraire, c’est Uberto qui devra épouser la
jeune fille. Ce dernier, n’ayant aucune intention de débourser la dot, interloqué et effrayé par les menaces du capitaine qui porte la main à son épée, cède aux pressions et consent à
prendre la main de Serpina. Quand le capitaine se dévoile comme étant Vespone déguisé, Uberto tente de réagir, mais se montre finalement satisfait d’avoir été contraint de prendre
une décision qu’il refusait jusqu’alors. Les amoureux finalement réunis s’interrogent tendrement sur leurs sentiments.
Biographies Eric Vigié, mise en scène, décors et costumes
Né en 1962, Eric Vigié effectue ses études musicales au Conservatoire National de
Musique de Nice, et opte pour la mise en scène lyrique en 1981, en suivant des masterclass à la South Eastern Mass University avec Boris Goldovsky. Il devient ensuite
deuxième assistant de Gian-Carlo Menotti au Festival de Spoleto et à l’Opéra de Paris. Après avoir obtenu une bourse du Ministère de la Culture en 1982 et 1983 pour la
formation à la mise en scène lyrique, il est engagé à l’Opéra de Nice, entre 1983 et 1993, comme assistant et metteur en scène. Il a ainsi travaillé avec quelques-uns des plus
fameux metteurs en scènes lyriques, pour lesquels il a repris les mises en scène dans de nombreux théâtres et festivals: Margarita Wallmann, Pier Luigi Pizzi, Daniel Mesguich, Georges Lavaudant, Jean-Pierre Ponnelle, Jorge Lavelli, Nicolas Joël (dont il a repris de
nombreuses productions en Europe comme aux Etats-Unis), Gian-Carlo del Monaco, Georges Lavaudant, Georges Lavelli, Lotfi Mansouri, Goran Jävefel et Pet Halmen. Ce
dernier le forme également à la réalisation des décors et costumes. De 1986 à 1990, il est aussi assistant au Festival d’Aix-en-Provence. Depuis 1991, il signe de nombreuses
mises en scènes, aussi bien en France qu’à l’étranger. En premier lieu à l’Opéra de Nice, où il réalise les nouvelles productions de Cosí fan tutte, La serva padrone, Otello de
Rossini, et signe les décors, costumes et mises en scène de Ascanio in Alba de Mozart (1991), Dorilla in Tempe de Vivaldi (1993), puis Poro, re dell’Indie de Haendel (1995) - ces trois opéras étant des créations pour la France. A l’Opéra-Comique, il réalise, en
1995, Les joyeuses commères deWindsor et Le comte Ory, ainsi que La serva padrona de Pergolesi avec l’Ile-de-France Opéra et l’Ensemble Baroque de Nice. Ce spectacle fera
d’ailleurs le tour de la région parisienne durant trois mois. Il signe aussi Die Zauberflöte au Festival de Strasbourg, ainsi qu’au Théâtre du Capitole et au Teatro Municipal de
Santiago del Chile, sans oublier Lakmé (Limoges), La bohème et Tosca (Rouen, Dublin, Opera Zuid), Rigoletto (Dublin), La voix humaine et Les adieux de Landowsky (Filature
de Mulhouse), Così fan tutte pour l’Opéra de Chambre de France, L’isola disabitata et La canterina (Festival du Périgord Noir). Puis ce sera Carmen, dirigé par Valery Gerguiev en 1996, au Marinsky de Saint-Pétersbourg et en tournée au Japon. En mai 2000, il fait
redécouvrir au public l’opéra-fantastique Lerevenant de Melchior Gomis au Teatro Nacional de la Zarzuela, en coproduction avec le Capitole de Toulouse. Suivent encore les
mises en scène de Manon à l’Opéra de Berne et Les mousquetaires au couvent à l’Opéra de Nice, en coproduction avec le Théâtre du Capitole. Il réalise, au Teatro Real de
Madrid, une nouvelle production de Rita de Donizetti (avril 2003 et novembre 2004), ainsi que le spectacle de commémoration du 150e Anniversaire du Teatro Real en juillet
2001, sous la direction de Plácido Domingo. Il a été invité par le Teatro Colon à mettre en scène I vespri siciliani en 2006 et La Traviata pour le centenaire du théâtre en 2007. Le Teatro Municipal de Santiago del Chile lui a en outre confié, ces dernières années,
trois nouvelles productions de Verdi : Il trovatore, Nabucco et Un ballo in maschera. À l’Opéra de Lausanne, il signe les mise en scène des productions pour la trouve des jeunes
chanteurs de l’EnVOL : Rita de Donizetti en novembre 2005, Le téléphone et Amelia al ballo de Menotti en novembre 2006. Eric Vigié a été, de mars 1997 à septembre 2002,
l’administrateur artistique du Teatro Real à Madrid. D’octobre 2002 à avril 2004, il fut le premier directeur artistique étranger à diriger un des douze théâtres nationaux italiens,
le Teatro Verdi de Trieste. Depuis le 1er juillet 2005, il est directeur de l’Opéra de
Lausanne. Il vient d’être nommé directeur des Arènes d’Avenches pour 2011. Philippe Béran, direction musicale Né à Genève en 1962, Philippe Béran mène parallèlement des études musicales et
scientifiques avant de se consacrer à la direction d'orchestre. Premier prix de clarinette au Conservatoire de Genève puis au Conservatoire National de Musique de Paris, il obtient en
1986 un diplôme de physique théorique à l'Université de Genève et, un prix de direction d'orchestre au Conservatoire de Genève en 1990. Il partage alors ses activités entre la
direction d’orchestre : Opéra de Poche, Opéra-Théâtre, Camerata de Genève, Orchestre de
l’Université de Genève, Orchestre du Collège de Genève - grand orchestre symphonique de
jeunes étudiants dont il assure la direction depuis 1990 - mais aussi l’enseignement au niveau supérieur : mathématiques, physique et musique. Il a réalisé de nombreux enregistrements d'opéras pour enfants, de musique symphonique et de chambre avec les
formations telles que l'Orchestre de Chambre de Lausanne. La fondation suisse pour la culture, Pro Helvetia, l’a plusieurs fois associé à ses projets à l'étranger. De 1997, date de
sa nomination comme chef d'orchestre associé de l'Opéra de Bordeaux à 2000, ce ne sont pas moins de 150 représentations d'opéras, de ballets, de concerts symphoniques et de
spectacles pour le jeune public qu’il a dirigé à la tête de l'Orchestre National Bordeaux Aquitaine. Parmi ses nombreuses spécialités, citons : les concerts commentés, conçus pour
faire découvrir de manière originale le grand répertoire symphonique au jeune public et leurs familles. À ce titre, il est responsable depuis 2002 de l'action pédagogique de
l'Orchestre de la Suisse Romande (OSR) et de l'Orchestre de Chambre de Lausanne (OCL). Le Festival de Lucerne en 2003 au KKL ainsi que le Festival de Montreux en 2008 et 2009 l'ont d’ailleurs invité à diriger de grandes productions pour jeune public. Les ciné-concerts,
qui consistent à accompagner à l’orchestre, en direct, la projection de films, en particulier ceux de Charlie Chaplin et Buster Keaton. Les opéras par et pour enfants. Le ballet, genre
qu’il apprécie tout particulièrement et pratique en Suisse et à l’étranger. Les ballets du Grand théâtre de Genève, de l’Opéra National de Paris ainsi que le New York City Ballet
l’associent régulièrement à leurs productions, tout comme le Ballet royal de Suède dès la saison 2009-2010. Philippe Béran est professeur de direction d’orchestre à la Haute Ecole
de Musique de Lausanne depuis septembre 2009. Philippe Béran a inauguré le nouvel opéra de Pékin avec l’Orchestre National de Chine et le ballet National de l’Opéra de Paris en mai 2008.
Benoît Capt, Pimpinone Benoît Capt est né à Genève, où il étudie le chant avec Marga Liskutin et le piano avec
Alexis Golovine, et achève une maîtrise de musicologie en Faculté des Lettres. Plusieurs bourses d'études (Migros, Mosetti, Marescotti) lui permettent de se perfectionner à la
Musikhochschule de Leipzig Hans-Joachim Beyer, où il obtient un diplôme de concert avec distinction en 2005. Au Conservatoire de Lausanne, il obtient, en 2007, un Diplôme de soliste avec les félicitations du jury, dans la classe de Gary Magby, avec qui il continue
de travailler. Benoît Capt a été soutenu par la Fondation Leenaards en 2006, afin d’étudier le répertoire de musique de chambre auprès de Phillip Moll à Leipzig,
accompagné de la pianiste Sonja Lohmiller. Ensemble, ils ont obtenu les félicitations du Jury. Le duo est d’ailleurs lauréat de plusieurs concours internationaux de Lied et de
mélodie, notamment un Prix spécial Gounod à Toulouse (2007), un 2e Prix au Concours
Max Reger de Weiden (2007) et un Premier Prix au Concours de Marmande (2009). À
l’Opéra de Lausanne, Benoît Capt chante Ben dans Le téléphone de Menotti (en tournée à l’Opéra-Comique en 2007 et à l’Opéra de Vichy en 2008). À l’Opéra de Vichy, il reprend également le rôle du Commissaire de police dans Amelia al ballo de Menotti en
septembre 2008. La saison 2008-2009, il incarne Bottom dans A midsummer night’s dream de Britten au Théâtre du Jorat et Zuniga dans Carmen à l’Opéra de Lausanne. Il a
d’ailleurs participé à la tournée japonaise de cette production en octobre 2008. À l’Opéra de Lausanne, il était aussi le Marquis d’Obigny dans La Traviata et le Roidans Le chat botté de Xavier Montsalvatge et, tout récemment, Papageno dans Die Zauberflöte. et le fauteuil et l’arbre dans L'enfant et les sortilèges de Ravel. En projet : des mélodies de
Schumann et de Brahms dans le ballet Clara, auf immer und ewig à l'Opéra de Berne. Eva Fiechter, Vespetta Née en 1984, formée au théâtre et au piano, Eva Fiechter étudie le chant dans la filière
préprofessionnelle et à l’atelier lyrique du Conservatoire de Musique de Genève ainsi que dans la filière professionnelle du Conservatoire de Musique de Neuchâtel avant de se
perfectionner auprès de Claire Tièche à Genève. Elle s’est également formée auprès d’Alexandrina Milcheva en Bulgarie et Sherman Lowe en Italie. Sur scène, elle donne des
récitals d’airs d’opéra, d’opérette et de mélodies en Suisse, France et Belgique, ainsi qu’en Bulgarie. En 2006-2007, dans le cadre du Festival La Bâtie puis au Théâtre du Grü, elle
interprète à Genève Deux Electres, la présentatrice et la mort dans La trilogie Electre (de
plusieurs auteurs), puis Lucy dans Le téléphone de Menottien 2007-2008 au Théâtre Les Salons ainsi que L’orgueil, Invidia et Spéculadans l’éléctro-popéra 7 et demi de V. Bossi au Palais Mascotte, deux productions mises en scène par Patricia Bopp. Elle est également co-
auteur de cette dernière production. En janvier et février 2010, elle incarne Boulotte dans Barbe-Bleue de Jacques Offenbach à l’Opéra de Fribourg, un spectacle repris à Besançon,
Massy et Charleroi en mars. Eva Fiechter est finaliste du Concours International de Chant de Marmande 2009, dans la catégorie opérette.
Alexandre Diakoff, Uberto dans La serva padrona Premier prix de chant avec distinction dans la classe d'Eric Tappy, au Conservatoire de musique de Genève, Alexandre Diakoff interprète régulièrement des rôles de caractère au
Grand Théâtre de Genève, à l'Opéra de Lausanne, à l'Opéra de chambre de Genève, ainsi qu’en France (Opéras de Lyon, Béziers, Nantes, Angers), en Italie, en République tchèque, aux Etats-Unis et au Canada. Parmi ces rôles, Amida (L'Ormindo de Cavalli), Simone (La finta semplice), Bruschino Padre (Ilsignor Bruschino de Rossini), Bartolo (Barbiere di Siviglia), Slook (La cambiale di matrimonio de Rossini), Benoît (La bohème), Docteur Grenvil (La Traviata), le Pharmacien (Séraphine ou la pharmacienne muette de Sutermeister), le Médecin (Le Nez de Chostakovitch), Amantio di Nicolao et Maestro Spinelloccio (Gianni Schicchi), etc.
Il a notamment chanté sous la direction de Michel Plasson, Armin Jordan, Christian Thielemann, Helmuth Rilling, John Nelson, Kent Nagano et Louis Langrée. À l’Opéra de
Lausanne, il a chanté le médecin dans Le nez de Chostakovitch (2001-2002), Dottore dans Gianni Schicchi (septembre 2004), Dottor Grenvil dans La Traviata (novembre 2003), Benoît dans La bohème (juin 2003), L'ogre dans Le chat botté (mars 2009), Fiorello dans Il barbiere di Siviglia de Rossini (juin 2009) et tout récemment l’horloge comtoise et le chat dans L’enfant et les sortilèges. Katia Velletaz, Serpina dans La serva padrona Katia Velletaz étudie la danse classique et le chant au Conservatoire de Chambéry puis au
Conservatoire Supérieur de Genève avec Maria Diaconu, et obtient un Premier prix de Virtuosité en 2002. Depuis 2005, elle se perfectionne auprès de Claire Tièche à Genève. Elle est lauréate de plusieurs prix dont celui de la Ville de Genève et suit les masterclasses de
Laura Sartie, Anthony Rolfe-Johnson et Eric Tappy. Elle interprète, sous la direction de Gabriel Garrido : La purpura de la rosa de Torrejon y Velasco à Genève et Madrid, une
sirène dans La liberazione di Ruggiero d’all isola d’Alcina de Caccini, Vénus dans La virtu i strali d’amore de Cavalli, Zima dans Les Indes galantes de Rameau. À l’Opéra de Chambre
de Genève elle interprète Carolina dans Il matrimonio segreto de Cimarosa et Violante dans La Frascatana de Paisiello en 2002. À l’Opéra de Lausanne, elle chante Laura dans Luisa Miller de Verdi, Nella dans Gianni Schicchi de Puccini, Rowan dans Le petit ramoneur de Britten et Lucy dans Le téléphone (novembre 2006). Elle est également Isabelle dans la recréation de Lacapricciosa corretta de Vicente Martin y Soler à Lausanne, Bordeaux,
Vienne et Madrid sous la direction de Christophe Rousset, Argie dans Les Paladins de Rameau sous la direction de William Christie, Aci dans Aci Galatea e Polifemo de Haendel
sous la direction de Eduardo Lopez Banzo. Au Grand Théatre de Genève, elle interprète la seconde sorcière dans Dido and Aeneas de Purcell avec Hervé Niquet, la Fée Rosée et le
marchand de sable dans Hänsel und Gretel de Humperdinck sous la baguette d’Armin Jordan, et aussi Papagena dans DieZauberflöte. Elle est aussi La Musica et Euridice dans
L’Orfeo de Monteverdi avec Il Giardino Armonico et le pâtre dans Tannhaüser de Wagner avec Ulf Shirmer au Festival de Bregenz. Elle chante la partie de soprano solo du Deutsches Requiem de Brahms, Papagena puis la princesse et la chauve-souris de L’enfant et les sortilèges à l’Opéra de Nantes et en tournée. Dernièrement, elle a interprété Lucie dans Le téléphone de Menotti à l’Opéra de Lausanne et l’Opéra Comique, Zoraïde dans Pirame et Thisbé de Rebel et Francoeur à Angers Nantes Opéra (enregistrement chez Mirare). Plus récemment elle a interprété Procris dans Céphale et Procris de Grétry à Liège et Versailles
et Oriane dans Amadis de Lully à Versailles et à l’Opéra d’Avignon. En projet : Ninette dans L’amour des trois oranges de Prokofiev à l’Opéra de Dijon et l’Opéra de Limoges, et en
concert La Vénitienne de Antoine Dauvergne à Versailles et La mort d’Abel de Rodolphe
Kreutzer à Liège, avec le Chœur de Chambre de Namur et sous la direction de Guy van Waas. Benjamin Kraatz, Vespone dans La serva padrona
Benjamin Kraatz joue, enfant, sur la scène de divers théâtres. À Carouge, on a pu le voir dans Pétersbourg de Manfred Karge d'après Gogol (2005) et Nathan le Sage de Lessing
monté par Hervé Loichemol (2005). Au Théâtre des Amandiers, à Nanterre, il travaille avec Jean-Louis Martinelli (2004) et joue au Théâtre National de Bordeaux dans le Tartuffe de Dominique Pitoiset. Il tourne avec Jean-Luc Godard, Jacqueline Veuve, Coline Serreault, Frédéric Jardin, Laurent Nègre, etc. Au théâtre de Carouge, il participe en
2007 à Oedipe à Colone de Sophocle, puis joue dans Le Misanthrope, suite et fin de Molière et Courteline, ainsi que dans Molière ou la cabale des dévots. Récemment, il incarne Michel Servet dans Calvin - Genève en flammes de François R ochaix.
Csilla Horber, la danseuse dans La serva padrona
Csilla Horber, née à Bruxelles en 1991, entre très jeune dans le monde de la danse. Elle participe en tant que danseuse et chorégraphe à la comédie musicale Le Roi Arthur, swing et aventure au Théâtre des Terreaux à Lausanne en 2005. La même année, elle est engagée à l'Opéra de Lausanne pour un rôle de danseuse lors du concert Hoffnung de
fin d'année. Elle est acceptée à l'Académie de Ballet de Budapest en mars 2006. Elle monte sur les planches de l'Opéra National de Budapest et du Théâtre du Château. En 2007, elle participe au Gala de la Loterie Romande à Ouchy et danse comme soliste lors
de l'Inauguration du portail peint de la Cathédrale de Lausanne, sur une chorégraphie d'Igor Piovano. S'ensuit un engagement à l'Opéra de Lausanne pour Lucia di Lamermoor
au Théâtre de Beaulieu. Elle participe au ballet Dentro, création de la compagnie de danse Igokat à la Salle Métropole. Lors du 13ème Festival de danse à Olten au
Kültürzentrum Schützi en 2008, elle danse avec l'Elite-Klasse von Summerdance un extrait des SeptDanses Grecques de Béjart. Elle participe au ballet Le 6ème élément,
création de la compagnie Igokat, à la Salle Métropole de Lausanne en mai 2009 et au Teatro Nuovo de Turin en novembre 2009. Elle fait actuellement partie de la compagnie de danse Igokat sous la direction d'Igor Piovano et Kathryn Bradney. Elle poursuit
parallèlement ses études en dernière année pour la Maturité fédérale en physique et application des mathématiques au Gymnase du Bugnon à Lausanne.
Nils Kaland, dr. polit, forskningmessig tilknyttet Høgskolen i Lil ehammer,arbeider deltid ved Lil ehammer voksenopplæringssenter Bakgrunn en påfallende sosial atferd, og Wing (1996) lanserte Autisme ble første gang beskrevet i 1940-årene (kan-begrepet autism spectrum disorders3 – autismespek-ner, 1943), men det er først i løpet av de siste årene at terforstyrrelser – for å ret
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